5 raisons pour lesquelles votre enfant dort moins bien depuis la rentrée
5 raisons pour lesquelles votre enfant dort moins bien depuis la rentrée
Depuis la rentrée, tu constates que ton enfant dort moins bien. Et tu ne comprends pas pourquoi.
Tu n’as rien changé au rituel, tu fais tout comme avant. Pourtant, les couchers sont plus longs, les réveils plus fréquents, et peut-être que tu te demandes si tu as loupé quelque chose…
La réponse est non.
Ce que ton enfant vit en ce moment est intense. Et cela se reflète souvent… la nuit.
Voici 5 raisons fréquentes qui peuvent expliquer un sommeil plus fragile depuis la rentrée, ainsi que des pistes pour mieux accompagner cette période.
1) Il est hyper stimulé
Nouveaux lieux, nouveaux visages, nouveaux bruits… Pour un jeune enfant, la rentrée est une avalanche de stimulations. Chaque journée est pleine de nouveautés à observer, comprendre et intégrer. Même s’il semble “bien s’adapter”, son cerveau travaille intensément en arrière-plan.
- Exemple concret : un enfant de maternelle peut devoir mémoriser en quelques jours les règles de la classe, les visages de 25 enfants, le trajet vers la cantine, etc.
- Cette hyperstimulation se traduit souvent par un endormissement plus difficile ou un sommeil plus agité.
Conseil : allège les fins de journées autant que possible. Privilégie un temps calme à la maison (lecture, câlin, lumière tamisée) plutôt qu’une activité supplémentaire. Cela permet à son système nerveux de “décompresser” avant le coucher.
2) Il se sépare de toi chaque jour
Chaque matin, il quitte sa base de sécurité : toi. Même s’il va à l’école avec plaisir, la séparation quotidienne est une charge émotionnelle réelle. Le soir, au moment du coucher, il cherche souvent à retrouver ce lien et cette sécurité.
- Il peut demander plus de câlins, repousser le moment de dormir, ou pleurer au moment de la séparation du soir.
- Ce n’est pas une “manipulation” mais une expression de son besoin de réassurance.
Conseil : allonge légèrement le moment de connexion du soir (par ex. un câlin de 3 minutes en silence, ou une petite discussion sur sa journée). Tu peux aussi créer un petit rituel symbolique de séparation (ex. : bisou dans la main, mot doux sous l’oreiller…).
Pour approfondir ce sujet, consulte notre article sur le rituel du coucher.
3) Il gère tout ça avec un cerveau en plein développement
Spoiler : la régulation émotionnelle n’est pas encore automatique chez un jeune enfant. Tout ce qu’il “contient” dans la journée — émotions, frustrations, stimulations — peut ressortir le soir ou pendant la nuit.
- Un enfant peut “tenir” toute la journée et se relâcher émotionnellement au moment du coucher.
- Les pleurs ou colères du soir ne sont pas une régression, mais un moyen d’évacuer la charge accumulée.
Conseil : accueille ces émotions sans les nier (« Tu as eu une grande journée, c’est normal que tu sois fatigué et que tu aies besoin de moi »). Cela renforce le sentiment de sécurité et favorise un endormissement plus paisible.
4) Il est plus fatigué… mais dort moins bien
Oui, c’est paradoxal. Mais très fréquent. Un trop grand niveau de fatigue peut rendre l’endormissement plus difficile et provoquer des réveils nocturnes plus fréquents. C’est ce qu’on appelle parfois un “cercle vicieux de la fatigue”.
- Après plusieurs journées intenses, le corps est fatigué mais le système nerveux est “en tension”.
- Résultat : agitation au coucher, endormissement retardé, réveils nocturnes précoces.
Conseil : ajuste l’heure du coucher en fonction de la fatigue réelle, pas seulement de l’heure habituelle. Avancer le coucher de 20 à 30 minutes pendant quelques jours peut parfois tout changer.
Tu peux aussi revoir les temps calmes en journée pour éviter une accumulation de fatigue. Consulte notre article sur comment rallonger les siestes pour soutenir le sommeil diurne.
5) Il a besoin de retrouver ses repères
Rituels, rituels, rituels Ils sécurisent, rassurent et aident l’enfant à relâcher la pression accumulée dans la journée. Après le tourbillon de la rentrée, les routines du soir jouent un rôle clé pour stabiliser le sommeil.
- Rituel court et stable (brossage des dents → pyjama → histoire → câlin) = repère solide.
- Changer trop souvent le déroulé peut créer une incertitude supplémentaire.
Conseil : choisis un rituel simple et répète-le chaque soir. Cela ne prend pas forcément longtemps : c’est la cohérence qui compte plus que la durée.
En résumé
Le sommeil plus fragile après la rentrée n’est pas un “problème” à résoudre d’urgence, mais une période d’adaptation à accompagner avec bienveillance. Quelques ajustements simples peuvent faire une grande différence.
Et si tu as besoin d’un regard extérieur, le premier rendez-vous de 15 minutes est gratuit. Ensemble, on peut faire le point calmement sur votre situation.
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